This week, I feel achieved. I spent 3 days in a foreign country and came back as a new person. If I were to speak about all the details of my trip to Budapest, I would never finish, but I do want to share some of the spotlight moments. Also, since this is strongly related to the french language, I will write this post in both english and french.
Cette semaine, je me sens accomplie. J’ai passé 3 jours à l’étranger et je suis revenue une personne nouvelle. Si je commençais à parler de tous les détails de mon séjour à Budapest, je ne finirais jamais. De plus, vu que c’est quelque chose qui concerne la langue française, je vais rédacter cet article dans les deux langues: l’anglais et le français.
Now you might be wondering, what does Budapest, the hungarian capital, have to do with the french language? Well, it does! And you know why? Because the French Institute is everywhere, in Hungary included. They were the ones who hosted the competition I took part in. It’s called CIFÉ, by the way!
Vous vous demandez probablement ce que Budapest, la capitale hongroise, a à faire avec la langue française. En effet, il y en a une rélation! Savez-vous pourquoi? Parce que l’Institut Français est partout, en Hongrie aussi. Ils ont accueilli la compétition dont j’ai fais partie. À propos, elle s’appelle CIFÉ!
Skipping the part where I got the 3rd prize in the competition and had an amazing time reciting the two texts I had to learn beforehand, the trip in itself was without a doubt a prize I am proud to announce I made the best of, and here is why: I met lots and lots of great people from all over Europe, visited a new city, and practiced my french.
En passant la partie où j’ai gagné le 3e prix et où j’ai passé un temps incroyable recitant les deux textes que je devais apprendre par coeur d’auparavant, le séjour lui-même a été un prix incontestable et je suis contente d’avouer que j’en ai profité au maximum. Voilà pourquoi: j’ai rencontré beaucoup de monde de toute l’Europe, j’ai visité une nouvelle ville et j’ai pratiqué mon français.
What I found to be particularly interesting and maybe even funny is the fact that we were all from different countries, with different cultures, speaking french abroad. I don’t suppose you see every day romanians, serbians, polish, and bulgarians speaking french in Hungary, now do you? Of course, there were hungarian candidates too, and they spoke french just as magnificently well as everyone there did. At times I even felt like I was in France instead of Hungary, because everyone around me spoke with such fluency and mastery I’m surprised I wasn’t overwhelmed. It was truly amazing, and the perfect preparation for the Erasmus feeling I’m hoping for next year.
Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, peut-être même drôle, est le fait qu’on était tous des pays différents, avec des cultures différentes, parlant le français à l’étranger. J’imagine que vous ne voyez pas tous les jours des roumains, des serbes, les polonais et des bulgaires parlant le français en Hongrie, n’est-ce pas? Bien évidemment, il y en avais des candidats hongrois aussi, et ils parlaient tous un français que j’ai trouvé magnifique, avec la même expertise que tous les autres. À la fois, je me santais même comme si j’aurais été en France au lieu d’Hongrie, parce que tout le monde autour de moi parlait la langue avec une telle éloquence et expertise que je suis choquée du fait que je n’étais pas boulversée à chaque moment. C’était vraiment incroyable, et la preparation parfaite pour l’ambience Erasmus auquelle je rêve pour l’année prochaine.
Needless to say, we didn’t only meet for the competition, and although we were competing against each other, we got along perfectly from the very beginning. We made the best out of our time in Budapest, and visited the city both during the day and during the night, traversing it from one corner to another by foot. I still feel my feet hurting now, but it was totally worth it! Of course, I am obliged to share some pictures as well, but don’t ask me what they all represent, because I’m not always certain. Prepare for an army of photos!
Ça va sans dire que nous, les candidats, ne nous sommes pas rencontrés seulement pour la compétition, et bien qu’il y ait la concurrence entre nous, nous avons passé un très bon temps ensemble dès le premier moment de notre rencontre. Nous avons profté de notre temps à Budapest pour la visiter à pied d’un bout à l’autre, aussi pendant la journée que pendant la nuit. Je peux sentir encore comme j’ai du mal aux pieds, mais il vaut absolument la peine! Bien sûr, je me sens obligé de partager quelques photos, mais ne demandez pas ce qu’elles representent, parce que je n’en suis pas toujours certaine. Preparez-vous pour une armé de photos!
En route pour l’hotel
Je pense que la statue va bien sur le bâtiment. Qu’est-ce que vous en pensez?
Marija et moi, nous avons refusé de rester à l’hôtel. En effet, notre aventure était en train de commencer!
Nous sommes passées par un peu de street art, tout au hazard…
…et nous nous sommes promenées dans le parc…
…then I played the paparazzi for Marija and Margaux at a café & teahouse…
…ensuite j’ai joué le paparazzi pour Marija et Margaux à un café et salon de thé…
…et nous avons erré en montant et descendant des escaliers, pourquoi pas?
Ensuite nous nous sommes perdues dans les quartiers vallonés…
We climbed, and climbed…
Nous avons monté, et monté…
…and I had to go the wrong way cause that’s just me, heh...
…et je suis allée sur le mauvais chemin parce que je suis comme ça, quand même, heh...
…et nous avons découvert un genre de château ou de fortresse…
…afin d’arriver à l’Institut Français, où la compétition a eu lieu.
Pas loin était le Pont aux Chaînes, qui traverse le Danube. À gauche, de l’autre partie de la rivière, vous pouvez voir le Parlement.
We were there for real, I promise!
Nous y sommes allées, promis juré!
And I was obviously the paparazzi 🙂
Et c’est évident que j’ai pris mon rôle de paparazzi 🙂
Here’s the night view of the bridge…
Voilà la vue nocture du pont…
…and a night view of the Parliament.
…et la vue nocturne du Parlement.
Marija et Stefani (ignorez l’inconnu), en route pour l’aéroport. J’étais, bien évidemment, de l’autre côté de la caméra.
Mais à un certain point, le séjour est arrivé au bout, et me voilà, dans l’aéroport, en route de rentrer chez moi avec deux sacs à dos au lieu d’un seul. Ça va sans dire que c’était une expérience inoubliable même pour mes épaules. Merci, Stefani, d’avois pris cette photo!
Stefani et Marija, au check-in. Elles étaient chanceuses de partager le premier vol avant de se séparer pour rentrer chez elles, chacune à une pays différente. Voilà comme c’est possible de s’amuser même avec un transit!
This was the trip in a nutshell. There is so much more I could tell you, about how I used metaphors and appeared creative when I actually couldn’t find the right word in french to explain something, and about how we compared words in our mother tongues to find some are very similar. I could tell you about how great it felt to recite my texts in front of the audience, playing the role of a peacemaker holding a speech (first part of the competition), then that of an author suffering from writer’s block (second part). The attention focused on me somehow gave me energy. That’s because I knew that all who were watching wanted to hear me speak, that they were influenced by my words, that they cared. I sense how whatever fear of speaking in public I had before is vanishing little by little. Then I could tell you about how we accidentally spoke in french to hungarians out in town and then remembered they didn’t understand us so we had to code-switch. Several times. Many, many times. I could tell you about how we got so distracted by the world around us that we forgot to check our GPS on GoogleMaps and ended up going the other way, and how we heard other tourists speak in our mother tongues and gossiped about it in french, which was quite funny!
Voilà le séjour en un mot. Il y en a encore beaucoup que je pourrais vous raconter, comme par exemple ma tendence d’inventer des motaphores quand il me manquait le bon mot pour mes explication en français, et toutes les comparaisons qu’on a fait pour voir comment nos langues maternelles était similaires. Je pourrais vous raconter le fait que c’était génial de réciter mes textes devant le jury et le public, en prenant le rôle théâtral d’un artisan de la paix qui donnait d’un discours (première épreuve), et ensuite celui d’un écrivain qui souffriait de “writer’s block” (deuxième épreuve). L’attention concentre sur moi m’a donné de l’énergie. C’est parce que je savais bien que tous ceux qui me regardaient voulaient écouter mes mots, qu’ils était influencés par ce que je disais, qu’ils s’en souciaient. Je peux sentir comme tout mon trac de parler en public disparaît peu à peu. Puis, je pourrais vous raconter tous les moments où l’on avait la tendance de parler en français aux hongrois en ville, afin de réaliser qu’ils ne nous comprenaient pas, et qu’il fallait changer la langue. Plusieurs fois. Beacoup, beaucoup de fois. Je pourrais vous raconter comme on était aussi distraites par le monde autour de nous qu’on oubliait de vérifier notre GPS sur GoogleMaps et comme ça on marchait dans la mauvaise direction. Je pourrais aussi vous raconter comme on entendait des étrangers qui parlaient nos langues maternelles, alors nous avons bavardé et ris à propos de cela, en français bien sûr!
I could tell you so much more, but then I would never finish, and you will probably get bored, so I will stop here, and congratulate you for reading this the whole way through! Also, I apologise for any language mistakes I might have made upon translating in french.
Je pourrais vous raconter beaucoup plus, mais je ne termimerais jamais, et vous vous ennuyeriez, alors j’arrête, et je vous félicite pour avoir tout lu de cet article! En plus, je m’excuse pour toutes les fautes linguisitques que j’ai peut-être fait dans ma traduction en français.
It's a small world 